Anne-Sophie POINTET (Promotion Douillet)
Lex Sportiva : Peux tu te présenter, ainsi que ton parcours universitaire ?
Anne-Sophie Pointet : Après un Baccalauréat Littéraire, j’ai fait l’ensemble de mes études de droit à l’Université Jean Monnet à St-Etienne, d’où je suis originaire.
Lex Sportiva : Pourquoi as-tu choisi le droit du sport et plus particulièrement le Master 2 le PJS ?
ASP : Le droit du sport touchant à la fois les matières « privées » et « publiques », après avoir validé un Master 1 Droit privé, j’ai choisi de ne pas présenter immédiatement de dossier, et de parfaire ma formation une année supplémentaire par un M1 Droit public, afin de me donner plus de chances d’intégrer ce type de M2.
Le Master PJ plutôt qu’un autre en raison de la qualité de son enseignement et la diversité des intervenants professionnels.
Ensuite, je le reconnais, pour sa situation géographique.
Lex Sportiva : Quel est ton parcours professionnel depuis la sortie du master ? Quel poste occupes-tu désormais ?
ASP : J’ai effectué mon stage à la Direction des Sports de la Ville de Lyon, puis, tout en recherchant un emploi dans le domaine du sport, j’ai suivi une préparation et passé quelques concours administratifs.
Plutôt attirée par un poste mêlant juridique et administratif, j’ai signé un contrat à la Fédération Française de Handball en juin 2013 en tant qu’assistante des commissions fédérales, puis, afin de faire valoir ma spécialité en droit, l’intitulé a évolué en « assistante juridique et des commissions fédérales », avec un peu plus d’autonomie à la clé.
Certes, ce n’est pas un poste à grandes responsabilités, mais ce n’est de toute façon pas ce que je souhaitais nécessairement.
Aussi, malgré les préjugés sur le terme « assistant », je considère qu’il n’est pas approprié vu le volume et la diversité dossiers, et la technique que les missions réclament.
J’ai trouvé ma place au sein de la Fédération, particulièrement grâce aux membres du service juridique qui m’ont bien accueillie.
Lex Sportiva : Comment as-tu fait pour trouver cet emploi ?
ASP : Par la voie classique, en répondant à une offre publiée sur internet.
Lex Sportiva : Dans cinq ans, où te vois-tu ?
ASP : De retour dans ma région !
Peut-être toujours dans le Handball, qui sait, avec la fusion des ligues régionales, des opportunités vont sans doute se présenter.
Lex Sportiva : Quelle image gardes-tu de ton année au PJS ?
ASP : Excellente ! Nous étions très soudés, et se trouver dans une ville moyenne comme Mâcon a facilité les choses. Nous avons notamment fait un week-end de ski dont tout le monde a gardé un bon souvenir 😀
S’agissant de l’année universitaire, elle a été instructive, et le contact avec les intervenants extérieurs extrêmement enrichissant.
Enfin, nous avons eu la chance de pouvoir rencontrer notre parrain David Douillet à l’Assemblée nationale.
Lex Sportiva : Quels conseils donnerais-tu aux futures promotions ?
ASP : Ne pas tarder à rechercher un stage car les masters de droit du sport se multiplient, donc la concurrence est rude.
Pour ce faire, il ne faut pas hésiter à solliciter directement les anciens étudiants qui peuvent proposer des pistes, ou bien l’Association Lex Sportiva qui publie de nombreuses offres et dont le réseau se développe à vitesse grand V !
La question en plus
Lex Sportiva : La France a organisé le Championnat du Monde de handball en janvier dernier. As-tu participé à son organisation d’un point de vue juridique ? Si oui quelles ont été tes missions ?
ASP : Malheureusement, l’organisation a été déléguée entièrement au « Comité d’Organisation France Handball 2017 », qui a procédé à des recrutements extérieurs à la Fédération, donc je n’ai pas eu l’occasion de participer de près à l’évènement en amont.