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Association Lex Sportiva – Interview des anciens, Acte 6

Evenelle LEPOITTEVIN-DUBOST (Promotion Lamour)

 

Evenelle

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Lex Sportiva : Peux tu te présenter, ainsi que ton parcours universitaire ?
Evenelle LEPOITTEVIN-DUBOST : Je m’appelle Evenelle LEPOITTEVIN-DUBOST et je suis étudiante en formation continue donc salariée.
Après une maîtrise de droit privé, j’ai poursuivi mon parcours par un Master 2 Marketing et Management du Sport Professionnel (Université de Rouen). J’ai ensuite débuté ma carrière professionnelle en étant assistante de justice auprès du Parquet Général de la Cour d’Appel de Rouen pendant 2 ans et demi.

J’ai réussi à mettre un pied dans le monde du sport en étant secrétaire administrative d’un club de Rugby de Fédérale 1 pendant 1 an. J’ai ensuite eu l’opportunité d’être responsable administrative et financière d’un club de volley-ball professionnel pendant 3 ans. Et actuellement je suis directrice de la Ligue d’Ile de France de Tennis de Table depuis plus de 2 ans.

LS : Pourquoi avoir choisi le PJS ?
ELD : Cela fait longtemps que je pensais à compléter ma formation juridique par un Master 2 « juridique » mais jusqu’ici l’opportunité ne s’était pas présentée. A l’époque de l’obtention de ma maîtrise, j’aurais pu postuler au DESS de Limoges mais j’en avais marre du droit et je voulais entrer dans le « monde du sport ». Mais au fil des années, et surtout lorsque je suis arrivée à la Ligue, je me suis aperçue qu’il me manquait des petites choses, certains réflexes pour être plus efficace. J’ai eu l’occasion, lors d’une formation professionnelle, de rencontrer M. Jacotot qui nous a parlé du Master 2 de Dijon. Je lui ai dit que j’étais intéressée pour faire cette formation. J’ai envoyé ma candidature, passé l’entretien et c’est comme cela que je suis entrée dans cette formation.

LS : Dans cinq ans, où te vois-tu ?
ELD : Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve. Quand on regarde mon parcours, il est fait d’audace, d’opportunités saisies ou manquées.
La chance que j’ai eu c’est peut être de ne pas avoir su, au départ, ce que je voulais faire exactement, à part travailler dans le monde du sport et ne pas être commerciale !
Cela m’a permis de ne pas me fermer aux propositions ou aux opportunités. C’est comme cela que j’ai appris d’autres choses que le droit (la comptabilité, la gestion de la paie…) et que j’ai rencontré des personnes intéressantes.
Ce que je sais aujourd’hui c’est que je suis ouverte aux propositions, aux opportunités qui pourraient se présenter et aux projets intéressants construits avec des personnes qui ont les mêmes « valeurs » que moi, même si cela peut paraître prétentieux de le dire de cette façon.

LS : Quelle image gardes-tu de ton année à Mâcon ?
ELD : Je garderais le souvenir d’une année très chargée. En effet, je continue à travailler pour la Ligue. Et gérer job et formation à 400kms c’est compliqué !
Même si les choses sont facilitées grâce à Internet, mon absence de la Ligue ne peut pas être compensée.
Je tiens d’ailleurs à remercier les salariés de leur soutien. Je tiens également à remercier les dirigeants qui m’ont soutenue et qui m’ont permis de suivre cette formation.
Cette formation m’a permis également de rencontrer des professionnels issus d’autres sports avec lesquels échanger fût un enrichissement et un plaisir.

LS : Quels conseils donnerais-tu aux futures promotions ?
ELD : -Mes quelques années d’expérience me permettent de pouvoir leur dire d’être ouvert aux opportunités qui pourraient se présenter même si ce n’est pas dans la discipline ou dans le club de leur choix. Il faut mettre un « pied » dans le milieu du sport qui est très fermé.
Mon autre conseil serait de leur dire d’être polyvalent. Car aujourd’hui, à part quelques exceptions comme le football, le sport n’est pas un milieu riche. Les clubs ou les fédérations n’ont pas les moyens d’embaucher un juriste à plein temps. Il faut donc que la personne sache faire autre chose que du droit. C’est aussi une richesse personnelle que de pouvoir gérer des dossiers complètement différents.

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