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Association Lex Sportiva – Interview des anciens, Acte 8

Michael Bigorie (Promotion Forget)

Michael Bigorie avec le Trophée de Champion de France L1 2013 du PSG

Lex Sportiva : Peux tu te présenter, ainsi que ton parcours universitaire ?
Michael Bigorie : Parisien de naissance, j’ai rejoint l’université Paris II – Assas pour y réaliser mes études de Droit suite à l’obtention d’un Baccalauréat économique et social.
Après une licence de Droit privé et un Master 1 de Droit des affaires, j’ai décidé d’allier mon enseignement juridique avec une de mes passions.

C’est le sport qui m’a paru être le domaine le plus intéressant à associer avec des problématiques juridiques et c’est pourquoi j’ai choisi d’évoluer ensuite dans un Master 2 de Droit du sport.

LS : Pourquoi as-tu choisi le PJS ?
MB : J’ai longuement hésité avec le Master de Marseille mais j’avais comme ambition de travailler pour le Paris Saint-Germain.
Or, Laurent Platini, Responsable Juridique du club à cette époque, était également intervenant au sein du Master PJS. Cela m’a paru être une bonne opportunité de le rencontrer.
C’est donc sa présence qui m’a convaincu d’opter pour ce Master. On peut parler d’une belle prémonition !

LS : Quel est ton parcours professionnel depuis la sortie du master ? Quel poste occupes-tu désormais ?
MB : Dans le cadre du Master PJS, j’ai effectué mon stage au sein de la SASP Paris Saint-Germain Football.
J’ai ensuite été embauché en CDI au mois de Novembre 2007.
Je travaille toujours dans cette structure en qualité de Juriste.

LS : Comment as-tu fait pour trouver cet emploi ?
MB : J’ai postulé auprès du Paris Saint-Germain pour y réaliser mon Stage de fin de Master. J’ai été accepté après un entretien oral.
Mon stage a finalement duré 5 mois avant que je ne bénéficie d’un poste de juriste créé au sein du club.

LS : Dans cinq ans, où te vois-tu ?
MB : Etant donné le dynamise actuel du Paris Saint-Germain j’ai du mal à me projeter dans un autre environnement à moyen terme…
De plus, l’activité est excessivement variée au sein du club où de nouveaux challenges juridiques se présentent chaque jour.
Je ne ressens donc aucune lassitude malgré mes 7 années d’ancienneté !
Il faut dire également que les conditions de travail ont énormément évoluées (positivement !) depuis mon arrivée.

LS : Quelle image gardes-tu de ton année à Mâcon ?
MB : Il s’agissait de ma dernière année universitaire avant d’entamer ma carrière professionnelle.
Malgré une assiduité certaine en cours, je n’ai pas manqué de profiter pleinement de ces derniers moments d’insouciance universitaire, bien aidé en cela par mes camarades de promotion !
Je retiens également la qualité de l’enseignement et des interventions extérieures, et plus particulièrement dans ce cadre ma rencontre avec Laurent Platini.

LS : Quels conseils donnerais-tu aux futures promotions ?
MB : De nombreuses offres de travail circulent en lien avec le Droit du sport, relayées notamment par l’Association Lex Sportiva.
Cependant, le marché du travail est de plus en plus concurrentiel dans ce secteur.
Pour faire la différence, mon conseil serait d’approfondir son cursus universitaire avec une double formation juridique en validant un second Master 2 (Droit social, Droit de la concurrence, PI …) ou un diplôme étranger équivalent.
L’obtention du CAPA est également un gros plus sur son CV, y compris pour ceux qui ne se destinent pas à la profession d’avocat.

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