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Association Lex Sportiva – Interview des anciens, Acte 2

Jérémie Delattre (Promotion Forget)

Jérémie Delattre

Jérémie Delattre

Lex Sportiva : Peux-tu te présenter, ainsi que ton parcours universitaire ?
Jérémie Delattre : Je m’appelle Jérémie Delattre, j’ai 25 ans. Passionné de sport depuis toujours, je pratique le football depuis une dizaine d’années et suis également dirigeant-fondateur d’un club de football parisien, l’ACP15 (www.acp15.com).

Après un baccalauréat littéraire, j’ai étudié quatre ans à l’Université Paris II Panthéon-Assas où j’ai obtenu un Master 1 de droit privé en 2005. Désireux d’allier ma passion pour le sport à mon activité professionnelle, j’ai intégré le Master 2 PJS de l’Université de Bourgogne dans la foulée (Promotion n°2, dite « Forget ») avant de revenir sur Paris pour effectuer mon stage de fin de Master.

LS : Pourquoi avoir choisi le PJS ?
JD : J’ai consacré mes derniers mois de Master 1 à la recherche et à l’analyse des programmes proposés par les différents Masters spécialisés en droit du sport. J’ai rapidement écarté le CDES de Limoges (trop axé « économie et gestion » au détriment des cours juridiques, et il m’a par ailleurs été indiqué que j’étais un peu jeune pour intégrer la formation) et le Master niçois.
Les Masters de Dijon et de Marseille paraissaient tous deux de grande qualité, mais il m’a semblé que le diplôme marseillais était un peu trop axé « droit privé », alors que celui proposé par le PJS était plus transversal (droit public, contentieux administratif, etc.).
Et puis, il aurait été un peu douloureux pour un pur parisien comme moi de poser mes valises pendant un an sur la Canebière … 🙂

LS : Quel est ton parcours professionnel depuis la sortie du master ? Quel poste occupes-tu désormais ?
JD : J’ai effectué divers stages à la sortie du Master, en cabinets d’avocats (Vivien & Associés à Paris sous la responsabilité de Delphine Verheyden) et au sein d’institutions sportives (Fédération Française de football, Ligue Nationale de Basket).
Ces diverses expériences m’ont convaincu de la richesse de la profession d’avocat (domaines d’intervention extrêmement variés, attrait pour le contentieux, relative liberté dans l’exercice du métier, etc.) et j’ai donc passé l’examen d’entrée à l’Ecole de Formation du Barreau de Paris en 2008. J’ai intégré l’EFB en 2009 et ai prêté serment en novembre 2010, avant d’intégrer en tant qu’avocat collaborateur le cabinet Chevalier Péricard Connesson (www.cpcassocies.com), au sein duquel j’avais effectué un stage de douze mois en parallèle de l’Ecole et qui dispose d’un département droit du sport particulièrement actif, tant en conseil qu’en contentieux.

LS : Dans cinq ans, où te vois-tu ?
JD : Difficile à dire dans la mesure où je viens à peine d’embrasser la profession d’avocat… L’idée est pour l’instant de continuer à acquérir de l’expérience et constituer un réseau, avant pourquoi pas de se lancer dans le grand bain et de monter mon propre cabinet dans le domaine du sport ?

Ne pas négliger le réseau et notamment celui des anciens…

LS : Quelle image gardes-tu de ton année à Mâcon ?
JD : J’avoue avoir été un peu effrayé à l’idée de vivre près d’un an en Saône et Loire (moi qui n’avais jamais quitté la capitale), mais j’en garde au final d’excellents souvenirs. Je retiendrai surtout nos deux visites dans les locaux de l’UEFA et du PSG (qui nous ont fait entrer de plein pied dans le monde du sport professionnel), ainsi que les quelques mémorables soirées passées avec mes camarades de promotion (qui sont d’ailleurs aujourd’hui devenus des amis).

LS : Quels conseils donnerais-tu aux futures promotions ?
JD : – Nouer un maximum de contacts avec les intervenants du Master (tant universitaires qu’issus des clubs, fédérations et autres institutions) afin de préparer au mieux l’entrée dans le monde professionnel ;

– Ne pas négliger le réseau et notamment celui des anciens (l’association Lex Sportiva peut devenir un formidable vecteur en ce sens si le Master souhaite continuer à rivaliser avec ses concurrents) ;

– Profiter pleinement de « Macon by night » avant d’entrer de plein pied dans la vie active, qui laisse beaucoup moins de place aux joies de la vie étudiante !

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